Sacré François #PénélopeGate

31 Janvier 2017

Sacré François, qui sous son air de notable de province cache en fait un redoutable homme d’affaires.

Sacré François qui il y a encore quelques mois, disait dans un missile à peine voilé pour
Nicolas Sarkozy : « Qui imagine le Général de Gaulle mis en examen ? »

Sacré François qui avait fait de la probité sa marque de fabrique.

Sacré François, qui clamait haut et fort qu’il y avait une inégalité insupportable entre ceux qui
travaillent dur et ceux qui ne travaillent pas et profitent de l’argent public.

Sacré François qui dénonçait un système que lui seul voulait réformer.

Sacré François, tu nous auras bien b(i)aisé.

Comprends nous, on avait fini par te croire, comment ne pas résister à ces sourcils broussailleux,
à cette mine d’honnête homme, de bon père de famille, de bon chrétien et de mari aimant.
C’est bien ça ton problème mon François, tu l’aimes ta famille, tu l’aimes ta Pénélope,
apparemment plus que tes promesses de probité, que ton désir de changement.

Tu le savais pourtant, Nicolas avait dû te le dire, Pour gagner une élection présidentielle il faut avoir les fesses propres, du moins en apparence…

Mais non, tu pensais que ça allait passer, c’était toujours passé jusque là…

Mais 900 000 € François… Avec tous ces ~~connards~~ investigateurs de Médiapart, avec tous ces
journalistes qui fouillent les poubelles, avec une gauche encore au pouvoir et qui a tout à gagner en
t’affaiblissant, avec une Rachida Dati que tu as virée de sa propre circonscription à Paris pour y mettre son ennemie intime NKM.

Comment voulais-tu nous la mettre ? N’est pas Sarkozy qui veut mon François, n’est pas Mitterrand le premier venu, l’enfumage c’est un métier François, toi tu es un gentil.

C’est peut être pour ça que la pilule est encore plus difficile à avaler, tout le monde aime les gentils, tout le monde fait confiance aux gentils, alors quand on apprend qu’un gentil nous la met si profonde depuis si longtemps, comprends que ça nous mette en colère.

Mon François, je finirai en citant le Général qui avait eu cette phrase superbe dans ses mémoires :
« Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité ».

Je te prêterai les livres si tu veux, j’ai le sentiment que tu vas avoir du temps pour les lire…